SUD' AQUI ... LE TRAIN DU QUODIDIEN
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Nos propositions pour améliorer
les dessertes ferroviaires en Sud Aquitaine
« TGV – INTERCITES – TER – FRET »
Compte rendu de la conférence de presse.
Ci-dessous, nous présentons les lignes du "chemin de fer". C'est le texte remis à la presse, qui a servi de rail au déroulé des exposés développés par René Ricarrère, Philippe Castay, Michel Poisson, Jean-Alain Laplace, Jean Darraspen et Bernard Defrance :
René Ricarrère :
Il s’agit d’un projet global pour la desserte ferroviaire du Sud Aquitaine et plus particulièrement de la desserte « Béarn – Bigorre » depuis Dax/.
Il s’agit d’un projet nécessaire à l’irrigation du bassin ferroviaire :
« Béarn, Chalosse, Soule, Basse Navarre, Pays Basque, Bigorre ».
Il s’agit d’un projet :
« Me concerne-t’il ? » OUI
« Nous concerne-t ‘il tous ? » OUI
Philippe Castay :
- Diminution des temps de parcours
"En Sud Aquitaine, c’est la voiture qui a l’avantage. Il faut redonner des atouts au train, en fixant comme objectifs :
-
- Pau - Bordeaux : 1 h 40’
- Orthez - Bordeaux : 1 h 20’
- Pau - Bayonne : 50’
"En TGV, Orthez – Paris pourrait être couvert en 3 h 20’ environ, Pau - Paris en 3 h 40’ et les déplacements vers la Bigorre bénéficieraient directement de ces gains de temps.
- Amélioration des dessertes ferroviaires
"Pour les déplacements du quotidien, le train doit couvrir l’amplitude de la journée, doit être fréquent, rapide et ponctuel. Il faut diminuer les temps de parcours et compléter les dessertes pour permettre de se rendre au travail ou sur le lieu d’études, rejoindre Bordeaux ou Paris pour une réunion ou un rendez-vous. Les dessertes actuelles de début de journée et de soirée sont notoirement insuffisantes pour répondre à ces besoins du quotidien."
Michel Poisson :
"Dans le but d’utiliser de façon optimale une infrastructure existante pour y transférer un maximum de trafic routier, l’idée est de créer sur la ligne ferroviaire actuelle, sur le modèle de ce qui existe ailleurs en France, une desserte de type RER (Réseau Express Régional) de l’Est à l’Ouest du Béarn , c’est à dire entre les gares de Coarraze-Nay et de Puyoô avec des arrêts aux gares existantes et de nouveaux arrêts à examiner .
"L’étude proposée est d’apprécier la fréquentation potentielle d’un tel service, sa faisabilité technique tant du point de vue de l’intégration dans les trafics TGV , Intercités et TER ainsi que les aspects économiques induits."
Jean-Alain Laplace :
"Outre ses fonctions spécifiques (transport de voyageurs et de marchandises, sécurité et confort…), la Gare occupe une place stratégique et telle une fenêtre ouverte, elle offre au voyageur une première vision de la ville.
"Pour Orthez, l’objectif est de faire de la Gare et de son Quartier une force d’attractivité économique étant donnée sa remarquable situation géographique (au centre de la ville , du territoire et du département). Pour ce faire, il convient de mettre en œuvre les réalisations suivantes : modernisation et adaptation des équipements, accessibilité urbaine, aires de stationnement, intermodalité, aménagements des terrains.
"Ainsi la Gare et son Quartier deviennent ou redeviennent un « poumon » socio-économique."
Jean Darraspen :
Maire de Tilh, il est le représentant de LGV-Orthez-Oui dans les Landes.
Trait d'union entre Orthez et Dax, il souligne l'intérêt que porte son département pour le ferroviaire. Il est également séduit par l'idée d'un RER béarnais qui , tout naturellement, pourrait s'étendre vers la Chalosse en direction de Dax.
Bernard Defrance :
A l'écoute et au contact des usagers du train, il fait remonter auprès de LGV-Orthez-Oui les doléances et suggestions diverses pour améliorer les dessertes.
Sud-Ouest (Franck Meslin)
Pyrénées-Presse (Arnaud Rossignon)
Invitée par la SNCF à livrer sa vision de l'avenir de la desserte ferroviaire Béarn-Bigorre-Chalosse-Pays basque, l'association LGV-Oui a dévoilé vendredi ses propositions.
Pour nourrir la réflexion de la SNCF, engagée dans l'élaboration des schémas directeurs des lignes du sud de l'Aquitaine qui définiront ses investissements pour la décennie à venir, l'association LGV-Oui a des idées. Plein d'idées. Après deux mois de consultations, la structure présidée par l'ancien maire d'Orthez René Ricarrère a en effet dévoilé ses premières propositions. Une stratégie déclinée en trois axes, destinés à permettre l'amélioration de la desserte du pays basque à la Bigorre, du Béarn à la Chalosse.
Pour l'association, l'avenir ferroviaire passe ainsi tout d'abord par l'amélioration de la compétitivité du train face à la voiture. Une volonté qui passe par une diminution ambitieuse des temps de parcours, en ramenant un Pau-Bordeaux à 1h40, un Orthez-Bordeaux à 1h20 ou un Pau-Bayonne à 50 minutes. Mais aussi par une extension de l'amplitude horaire de service, avec des trains circulant au minimum de 6h à 21h.
Dans l'optique de favoriser un usage quotidien du train, les membres de l'association défendent notamment la création d'un "RER béarnais". Soit une ligne de 71 kilomètres, courant de Puyoô à Coarraze-Nay, "avec un train toutes les demi-heures en période de pointe et toutes les heures en période creuse". Une initiative qui permettrait d'intéresser à ce mode de transport environ 120 000 habitants - estimation basse-, avec des haltes envisagées à Orthez, Lacq, Artix, Denguin, Lescar, Pau, Bordes-Assat (à proximité de Safran) et Coarraze-Nay. "Cela représente environ douze trains de plus par jour sur cette ligne", précise le Palois Michel Poisson, ancien ingénieur d'Alstom et membre de l'association, convaincu de la viabilité du projet.
Enfin, l'association plaide pour investir dans l'amélioration des environs des gares, avec un souci particulier apporté au stationnement et aux interconnexions avec d'autres moyens de transport. Il ne reste donc plus qu'à voir quel sort la SNCF réservera à ces préconisations.
L'ECHO BEARNAIS (Jean-François Moulia)