"Il est urgent que collectivités intercommunales et Pays de Béarn montrent leur capacité à se mobiliser et à se mettre en ordre de marche" (René Ricarrère, président de LGV-Orthez-Oui)
De gauche à droite, René Ricarrère, Jean-Luc Gary, Denise Saint-Pé, Jean-René Laplace, Jean-Alain Laplace
"Les choses ont beaucoup avancé. C'est maintenant que ça se joue !" : René Ricarrère, président de LGV-Orthez-Oui a profité de l'assemblée générale pour sensibiliser les élus et leur demander de prendre ce dossier ferroviaire à bras le corps "en créant une instance de pilotage et en votant la délibération qui va incessamment être mise en forme".
On sait que les dossiers ferroviaires (rénovation et modernisation des lignes historique Dax/Bayonne-Pau/Bigorre, création du RER pyrénéen) répondent à une attente très forte sur le territoire. Lors de cette AG 2024, l'une des principales satisfactions est que l'appel à l'engagement des politiques a été entendu. Le maire de Pau, François Bayrou, également président du Pays de Béarn, a confirmé clairement, dans une intervention vidéo, son soutien en promettant d'apporter "toute sa force et son influence". Les représentants de la ville de Lescar, de la Communauté de communes de la vallée d'Ossau, la sénatrice, le conseil départemental, la Communauté de Communes Lacq-Orthez, la ville d'Orthez et les nombreux maires présents dans le public manifestèrent également leur totale adhésion.
Bernard Uthurry, maire d'Oloron et président de la Communauté de communes du Haut Béarn, était excusé, il présidait à la même heure le conseil municipal de la ville d'Oloron.
Lors de l'AG 2023, le maire de Lourdes et la Bigorre étaient venus affirmer leur soutien. Quelques années auparavant c'est Dax et le Grand Dax qui avaient, à plusieurs reprises, été présents pour encourager les démarches entreprises par LGV-Orthez-Oui.
"Les mois à venir seront importants" a prévenu Jean-Luc Gary, directeur territorial de SNCF Réseau de Nouvelle-Aquitaine. Et d'ajouter : "Le projet s'affine, une fois que les contours seront bien définis ça débouchera sur les financements qu'il faudra concrétiser, certaines collectivités seront sollicitées aux côtés de la Région et de l'Etat".
Concernant le prochain Contrat de Plan Etat-Région auquel il ne manque que le volet ferroviaire, JL Gary laissa entendre "qu'il y aura de l'argent, il y en aura suffisamment pour engager des études solides". Dans les comptes rendus parus dans Sud-Ouest, dans La République des Pyrénées et l'Eclair, que nous reproduisons ci-dessous, on trouvera des informations plus détaillées sur cette assemblée générale qui a été une belle réussite et qui fut porteuse d'informations et de perspectives encourageantes.
Passage à niveau et parking, les 2 points noirs de la gare
Revenons toutefois sur un point important, celui de l'indispensable "amélioration de la gare d'Orthez et de son quartier", soulevé par Jean-Alain Laplace trésorier/secrétaire qui rappela que LGV-Orthez-Oui depuis le début des années 2010 a mis en évidence le fort potentiel des friches industrielles de la rive droite et de la rive gauche du gave. L'architecte Jean-François Lannes, membre du CA de LGV-Orthez-Oui avait même dessiné un projet intéressant. Aujourd'hui la situation a progressé sous l'impulsion de la CCLO. La passerelle est remarquablement restaurée et va être, sous peu, ouverte aux piétons et cyclistes. Un lycée professionnel, un collège, des entreprises de la rive gauche l'emprunteront. Mais, à la sortie de la passerelle, il faudra emprunter le chemin (refait à neuf et aménagé) longeant la voie ferrée et faire la boucle par le passage à niveau pour se rendre à la gare. Ce qui pose un problème de sécurité.
Or, il y aurait une possibilité, juste face à la passerelle, d'avoir un accès direct au souterrain (sans avoir à allonger ce dernier) qui passe sous les voies ferrées, pour atteindre la gare.
"Le passage à niveau est en courbe, c'est dangereux !" constate Jean-Luc Gary qui réitéra sa proposition : " Il y a des solutions. Je reste disponible pour étudier, si on me sollicite, les conditions de réalisation d'une connexion directe entre la passerelle et la gare".
La balle est dans le camp des élus orthéziens. "Il ne faudrait pas trop tarder, le portillon de la passerelle va bientôt s'ouvrir, des vagues de lycéens et collégiens vont passer" glissa un riverain lors du vin d'honneur.
Le maire de Lacq, Didier Rey, manifesta, à son tour, de l'intérêt pour la gare d'Orthez dont il estime "que les parkings et les accès, tels qu'ils sont aujourd'hui, ne sont pas dignes du territoire de Lacq-Orthez". Il annonça qu'il était décidé "à militer avec force pour aménager et valoriser les abords de cette gare". Il plaida également en faveur de la réouverture de la gare de Lacq.
J.S.
Les élus du bassin montent dans le train des projets
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François Bayrou : "Je suis déterminé à mettre au service de ce projet toutes les forces et toute l'influence qu'on peut avoir"
François BAYROU est intervenu à l'assemblée générale dans une vidéo diffusée au début de l'assemblée générale :
Les grands rendez-vous, en 2023, initiés par LGV-Orthez-Oui
- 3 mars 2023 : L'assemblée générale en présence du maire de Lourdes
https://lgv-orthez-oui.over-blog.com/2023/02/assemblee-generale.html
- 9 mars 2023 : Accueil, à la Casa, de Florent Kurc, directeur régional de SNCF gares et connexions, et de Laure Nay, chargée de l'unité des gares d'Aquitaine, pour échanger sur la gare d'Orthez, son environnement, son fort potentiel et sur les perspectives de doter le bassin ferroviaire d'un pôle multimodal. "Les gares sont porteuses d'attractivité et de développement.
- 22 mars 2023, question de LGV-Orthez-Oui posée au sénat, par l'intermédiaire de Denise Saint-Pé, à Matthieu Chabannel, président national de SNCF Réseau dans le cadre de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable, à propos de l'état du réseau ferroviaire.
- 14 avril 2023, Philippe Castay, expert ferroviaire de LGV-Orthez-Oui, est monté à Paris pour soutenir le RER pyrénéen (de Dax et Bayonne à Tarbes, en desservant Orthez, Pau, Lourdes) et obtenir son inscription dans la carte de France définie par l'association "Objectif RER métropolitains".
- Le 13 avril 2023, le quotidien départemental La République des Pyrénées et le quotidien national Le Monde, consacrent un dossier de 2 pages sur le train, confirmant que le RER défendu par LGV-Orthez-Oui devrait bien figurer dans le schéma national.
- Le 27 avril 2023, reprise des contacts avec BAP (Béarn-Adour-Pyrénées) dont le président Grégory Casadebaig a été reçu par le bureau de LGV-Orthez-Oui , à la Casa, pour une amicale réunion d'échanges suivie d'un déjeuner.
- Le 24 juillet 2023, lettre du ministre des Transports, Clément Beaune, adressée à la sénatrice Denise Saint-Pé. Dans ce courrier il cite LGV-Orthez-Oui et "se réjouit que les collectivités du Béarn et du Pays Basque souhaitent, dès à présent, se saisir de cette nouvelle possibilité (le RER) qui leur est offerte pour améliorer la mobilité de nos concitoyens dans cette région".
- Le 27 juillet 2023, accueil à Orthez, à l'invitation de LGV-Orthez-Oui, de Jean-Marc Zulési, député des Bouches du Rhône, auteur du projet de loi sur les RER Métropolitains, président de la commission "développement durable et aménagement du territoire" à l'assemblée nationale. Réunion publique à l'amphithéâtre de la CCLO et adhésion à une "Union sacrée pour l'engagement en faveur du RER Pyrénéen".
- Le 5 septembre 2023, René Ricarrère a profité de la venue d'Emmanuel Macron au collège Daniel-Argote, à Orthez, pour lui remettre un dossier concernant le RER Pyrénéen.
- Le 5 octobre 2023, rencontre/déjeuner, à la Casa, avec le préfet Julien Charles et le sous-préfet Martin Lesage, pour un tour d'horizon sur les dossiers défendus par LGV-Orthez-Oui.
- Le 5 décembre 2023, Jean-René Laplace et Jean-Alain Laplace, membres du bureau de LGV-Orthez-Oui, se sont rendus à Arudy pour une rencontre avec Jean-Paul Casaubon, président de la Communauté de Communes de la vallée d'Ossau. L'association et la CC sont sur la même longueur d'onde concernant la démarche mobilité.
René RICARRERE, président de LGV-Orthez-Oui, avec à sa droite Robert HAGET, vice-président de la Communauté de Communes Lacq-Orthez (CCLO)
Denis SAINT-PE, sénatrice de Pyrénées-Atlantiques, membre du conseil d'administration de LGV-Orthez-Oui
Jean-Marc GARY, directeur territorial de SNCF-Réseau, durant son intervention qui était très attendue
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Philippe Castay aux Journées des mobilités du quotidien à Strasbourg
Cinq jours après l'assemblée générale, Philippe Castay représentait l'association LGV-Orthez-Oui à la "Journée des Mobilités du quotidien", à Strasbourg, à l'invitation de "Objectif RER Métropolitains" .
Il plaida pour le projet RER pyrénéen qui vise à mettre en place, sur un territoire de 900 000 habitants constituant le bassin Adour-Pyrénées, une desserte ferroviaire rythmée à la demi heure, couvrant toute l'amplitude de la journée de 5 heures à 23 heures. Il remit également un dossier destiné à la presse spécialisée.
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https://presselib.com/article/le-rer-pyreneen-veut-etre-un-plus-pour-900-000-habitants
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Jean DARRASPEN, membre du bureau de LGV-Orthez-Oui, représentant l'association sur le territoire de la Chalosse
René Ricarrère confia le micro à Jean-Alain Laplace pour la partie statutaire de l'assemblée générale. Rapport moral (éloquent), bilan financier (positif), élection du tiers sortant (unanimité), questions diverses (et variées) se clôturèrent par des applaudissement et l'invitation a participer au vin d'honneur offert par Thierry Manescau, patron du Centre Leclerc d'Orthez et membre du CA de l'association.
On notera que LGV-Orthez-Oui équilibre son budget avec les cotisations des adhérents, et n'a jamais sollicité de subventions auprès des collectivités.
Annie LACAZEDIEU, présidente de l'association GEOLVAL qui porte un projet de géotourisme ferroviaire dans les Pyrénées béarnaises (le GéoTrain Pyrénéen)
Jacques PEDEHONTAA saluant Marc DESPLAT, adjoint au maire d'Orthez, qui représentait le maire Emmanuel Hanon
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Séquence souvenir en début d'assemblée générale
Jean-Pierre Dominguez, le patron du restaurant La Casa, et fidèle adhérent et supporter de LGV-Orthez-Oui, a pris le micro pour présenter son ami Yannick Bleuven qui, le 6 janvier 1968, alors âgé de 17 ans, avait fait partie des relayeurs ayant porté la flamme des jeux olympiques d'hiver de Grenoble.
Luce Gardère, dans le journal Sud-Ouest a relaté de ce "rendez-vous avec l'histoire" (1) :
"Le 6 janvier 1968, à 6 h 04, Yannick Bleuven, alors âgé de 17 ans, a vécu ce qu’il considère comme son plus beau souvenir en tant que sportif. Positionné sur la route Orthez-Navarrenx à l’entrée du village de Laà-Mondrans, il s’empare du flambeau olympique, qu’il va porter durant quatre minutes de course, avant de le transmettre à un camarade du CET. « Pour moi, ça a été quelque chose de fabuleux, confie-t-il. Au niveau sportif, c’est le Graal ! On ne fait rien de mieux. C’est resté très présent dans ma mémoire. »"
A l'assemblée générale Yannick Bleuven évoqua ce souvenir avec émotion et profita de l'occasion pour offrir à René Ricarrère une affiche collector éditée à l'occasion du premier arrêt TGV en gare d'Orthez le 29 septembre 1991. A l'époque le président de LGV-Orthez-Oui était maire d'Orthez